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Lettres Russes

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N°40 - Voix féminines

 

Introduction par Irène Sokologorsky

 

BIBICH. - La danseuse de Khiva ou l’histoire d’un cœur simple / trad.  de Cécile Deramond 

Valentina IVANOVA. - La vie, c’est l’absence de douleur / trad. d’Annette Melot

Elena KAPLINSKAÏA. - Des chaussures à semelles de caoutchouc blanc / trad. de Cécile Deramond

Tatiana CHTCHERBINA. - Les tablettes d’azur / trad. de Richard Roy 

Valentina SILANTIEVA. - Nos années d’étudiants / trad. de Catherine Brémeau

Dina RUBINA. - Le côté ensoleillé de la rue / trad. de Yves Gauthier 

Anna KURT. - Deux roses / trad. et présentation de Catherine Brémeau 

Bella AKHMADOULINA. - La maladie du sapin / trad. de Christine Zeytounian-Beloüs

Elena KATSUBA. - Poèmes / trad. de Christine Zeytounian-Beloüs.

 

 

 

[Épuisé] [Texte de la partie française (sans illustration) ICI]

Depuis une dizaine d’années, dans la littérature  russe, les voix féminines  se font  entendre avec de plus en plus de force, et la place et le statut des femmes écrivains, non seulement dans le paysage littéraire actuel, mais aussi dans l’histoire des lettres russes, fera l’objet d’une étude dans l’un des prochains numéros de Lettres Russes.

 

Aujourd’hui, plusieurs textes particulièrement attachants viennent donner une première idée de la diversité des écritures et des thèmes abordés.

 

Deux d’entre eux ont pour point de départ un témoignage : Bibich évoque les difficultés du quotidien que connaît une immigrée arrivant d’Asie centrale, tandis que Valentina Ivanova rend compte du drame que constitue  l’intrusion d’une terrible maladie dans une vie brillante et réussie alors que les soins sur lesquels on peut compter dans le pays sont si insatisfaisants. Pour reprendre l’expression d’Annie Ernaux, on pourrait parler ici de « Mémoires impersonnels ». Elena Kaplinskaïa, elle, rapporte un souvenir d’enfance à l’occasion duquel revit toute une époque, avec ses préjugés et ses traumatismes, tandis que  Tatiana Chtcherbina  et Valentina Silantieva  se livrent à une réflexion sur le visage particulier de chacune des dernières décennies de l’histoire soviétique et que Dina Rubina, campe dans une fiction des personnages hauts en couleur.

 

Dans les revues, sur les étals des librairies, la place  des poétesses est particulièrement importante, et nous présentons ici un  poème récent de Bella Akhmadoulina dont nous avons déjà publié plusieurs écrits poétiques et de prose et qui continue à occuper une place notable sur le devant de la scène, mais aussi trois poétesses d’âge mur tout à fait inconnues en France et qui, dans des genres tout à fait différents, méritent attention : Elena Katsuba, Anna Kurt et Valentina Silantiéva.

 

                                                                                                                                      Irène Sokologorsky