On parle de nous...
=>JEUDI, 24 JANVIER, 2013
Maïakovski à Ivry Les jeudis de la Biennale des poètes reprennent avec une rencontre autour du poète russe, avec Henri Deluy, Irène Sokologorsky et Francis Combes. Jeudi 24 à 18 h 30. Place du poème, 8, promenée Venise-Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine.
=>Журнал Lettres Russes/Русская литература
Единственное во франкоязычном мире периодическое издание, целиком посвящённое русской литературе.
Главный редактор: Ирина Сокологорская.
Периодичность: 2 номера в год. На январь 2006 года вышло 36 номеров.
Журнал основан группой французских славистов в 1987 году. В нём печатаются рассказы, стихи, отрывки из романов, хроника литературных событий, критические статьи.
Здесь впервые были изданы по-французски произведения Марии Арбатовой, Михаила Веллера, Анатолия Кима, Анатолия Курчаткина, Владимира Маканина, Виктора Пелевина, Алексея Слаповского, Татьяны Толстой, Михаила Шишкина и многих других известных авторов.
Все сотрудники Lettres Russes работают безвозмездно. Среди них как молодые переводчики, так и уже признанные профессионалы. Переводы обсуждаются и редактируются, журнал существует как своеобразная "школа перевода".
Благодаря Lettres Russes многие русские писатели нашли во Франции своих издателей и даже исследователей... Журнал приближает новый «золотой век», когда связи русской и французской литератур будут столь же легки и прочны, как в далёкие пушкинские времена.
Елена Холмогорова. Знамя
=>Un écrivain emblématique du dégel et de la perestroïka (LUNDI, 16 JUIN, 2008 L'HUMANITÉ)
On parlait de lui pour le Nobel. Après avoir représenté le nouveau cours littéraire soviétique avec Djamilia, paru en 1958 et traduit en français par Aragon avec Ana Dimitrieva, il s'était engagé aux côtés de Mikhaïl Gorbatchev dans la perestroïka et était devenu ambassadeur de la jeune république du Kirghizistan. Tchinghiz Aïtmatov, l'incarnation même de l'art et de la littérature de l'Asie centrale, est mort le 10 juin, à l'âge de soixante-dix-neuf ans, en Allemagne, où il suivait le tournage de l'adaptation de son roman Un jour plus long qu'un siècle. Il a été enterré samedi au mémorial Ata-Beïit, une fosse commune située à une quarantaine de kilomètres de Bichkek et où reposent 138 victimes de la répression stalinienne, dont le père de l'écrivain. La journée a été décrétée « jour de deuil national » par Kourmanbek Bakiev, le président de la république du Kirghizistan, qui a annoncé lui-même le décès.
Né le 12 décembre 1928 à Cheker, dans le nord du Kirghizistan, alors république soviétique, le jeune Tchinghiz est contraint à travailler dès l'âge de dix ans à la suite de l'exécution de son père, décrété « ennemi du peuple » par le pouvoir stalinien. Il travaillera notamment dans une ferme collective, au Trésor public soviétique, puis comme postier, avant de commencer des études vétérinaires après la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière littéraire est lancée lorsque, après la publication de ses premières nouvelles, il est admis en 1956 au prestigieux Institut de littérature Maxim-Gorki à Moscou. Deux ans plus tard, sa nouvelle Djamilia lui ouvre déjà les portes de la gloire en URSS, un livre que l'écrivain français Louis Aragon cotraduira, décrivant l'oeuvre comme « la plus belle histoire d'amour du monde ».
Choyé par le pouvoir soviétique à l'heure de la déstalinisation, Aïtmatov, qui écrit aussi bien en kirghiz qu'en russe, collectionnera les plus prestigieuses récompenses, recevant en 1963 le prix Lénine, par trois fois le prix d'État de l'URSS, avant de devenir en 1978 « héros du travail socialiste ». Auteur d'une quinzaine de romans traduits dans le monde entier, dont le Premier Maître, Il fut un blanc navire, Une journée plus longue qu'un siècle, il commence à s'intéresser à la politique avec l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en 1985, soutenant sa « perestroïka » et le vent de réformes qui souffle alors sur les républiques soviétiques. Après la chute de l'URSS, il devient ambassadeur de Russie à Bruxelles auprès de l'Union européenne et de l'OTAN, avant d'occuper ces mêmes fonctions par intermittence, entre 1993 et mars 2008, pour le Kirghizistan, où il fut aussi député de 1995 à 2000.
À lire : son dernier roman publié en français, le Léopard des neiges, vient de paraître aux Éditions Le Temps des cerises, dans une traduction de Pierre Frugier et Charlotte Yelnik.
La revue LRS, dirigée par Irène Sokologorski, vient de lui consacrer un numéro spécial (LRS, 1, rue du Tremblay, 77710 Villemaréchal).
Sont disponibles en français : Djamilia (Folio et Denoël), Tuer ou ne pas tuer (Les Syrtes), ainsi que la Pluie blanche, le Petit Nuage de Gengis Khan, Il fut un blanc navire, l'Oiseau migrateur aux Éditions du Globe.
A. N.
=>Vitalité de la poésie russe / Chronique poésie par Françoise Hàn. - MARDI, 26 AVRIL, 2005. L'HUMANITÉ
La Russie est une terre de grands poètes, l'époque contemporaine ne le dément pas. Deux très récentes anthologies en portent témoignage. Elles ne rivalisent pas, puisque l'une est un fort volume bilingue publié par les Éditions de La Différence (1), l'autre un cahier de la revue Europe (2), sortis simultanément à l'occasion du Salon du livre de Paris, dont la Russie était cette année l'invité d'honneur. /.../ Dix traducteurs, parmi lesquels revient le plus souvent le nom de Christine Zeytounian-Beloüs, ont assuré le passage des textes en français, avec bonheur /.../
=>La prison panorama de Limonov. - SAMEDI, 4 AVRIL, 2009. - L'HUMANITÉ
Mes prisons, d'Edouard Limonov. Traduction de Antonina Roubichou-Stretz. éditions Actes Sud,
=>Victor Erofeev le père et le petit père. - JEUDI, 17 MARS, 2005. - L'Humanité
Victor Erofeev, Ce bon Staline, traduit du russe par Antonina Roubichou-Stretz. Éditions Albin Michel
=>La partition de la vie. - JEUDI, 3 JANVIER, 2002 L'Humanité
Le Passage de l'ombre, d'Irina Polianskaia, traduit du russe par Antonina Roubichou-Stretz. Éditions Actes Sud,
=>Le poète rencontre le traducteur qu'il lui faut. - VENDREDI, 12 FÉVRIER, 1993. - L'HUMANITÉ
/.../ Tatiana Chtcherbina, «Parmi les alphabets», traduction Christine Zeytounian-Beloüs, Le Castor astral.